Depuis la fin de l'affaire Papiochka, Papiéchau manquait un peu d'ardeur professionnelle.
Les Sages avaient bien tenté une rébellion qui- malgré leur talent- s'était soldée par un échec cuisant.
Le cerveau de l'affaire avait été mis sous les verrous. Depuis sa production s'en ressentait: on entendait parler de lui une fois par mois, et encore pas tous les mois.
Au commissariat, Malandrin avait été impliqué dans une affaire londonienne dont il s'était très bien sorti par lui-même. Avec plaies et bosses. Le métier qui rentre …
Cash faisait toujours le mariole. Saisi, d'après ses dires, d'une affaire de la plus haute importance dans un collège lointain…
Côté cœur, Papiéchau avait à son arrivée apprécié la fréquentation de Roxmar, qui lui avait fait découvrir la ville. Mais, très vite- une fois devenue Sage- elle lui avait fait comprendre qu'il était vieux, ce à quoi il ne pouvait pas grand chose.
Pour sortir de sa condition de vieux loup solitaire, il avait après l'été ressorti son Minitel.
Le 3615, rien de tel pour faire des rencontres
Ce matin-là, il allait la revoir. Ulla!
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Il lui avait donné rendez-vous dans le parc qui jouxtait l'entrée du commissariat. Tandis qu'il s'y rendait d'un pas léger, il la vit, elle était là.
A cet instant précis, comme saisie d'un accès de jalousie féroce, Betty, la secrétaire de Gadjo, apparut au balcon.
A la seconde, le commissariat se mit en ébullition. Dans ces circonstances pareilles, pas de manque de personnel… Le résultat ne se fit pas attendre:
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Il le comprit plus tard. Profitant de la pagaille indescriptible devant le commissariat, un individu s'était introduit dans le sanctuaire de la justice et de l'ordre. Muni de son arme fatale. A peine le temps de dire ouf!, rebelote:
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Obligé d'abandonner une Ulla hilare, il revint au pas de course vers le commissariat….
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