Allez un petit délire pour évoquer un roman plus connu que lu et que vous pourrez illustrer selon la tradition avec un tableau.
Il est timide et versatile mais pas de doute le printemps est bien là. Le commissaire Papiéchau se dit qu’il est plus que temps pour sa chère Marguerite d’aller se remplir le feuillet, la caillette, le rumen et le réseau avec les jeunes pousses d’herbes tendres.
Pour l’accompagner sur la draille menant aux estives il demande à Cash de l’accompagner pensant qu’un peu d’exercice fera le plus grand bien à la frénésie de l’inspecteur dont les globules sont fortement agités par la montée de sève printanière. Taquin, le commissaire le surnomme Sang-Chaud !
Au fur et à mesure que le chemin s’élève, le soleil vient à bout de la brume et dévoile un magnifique paysage champêtre parsemé de fleurs de gentiane aux racines magiques. Il ne manque que quelques infirmières échappées d’une enquête de Malandrin pour que ce paysage buccoalcoolique ne devienne une représentation de l’Eden.
Soudain, Cash quelque peu distancé après avoir soulagé un besoin naturel provoqué par l’évocation des infirmières, distingue Papiéchau figé au sommet d’une crête qui occulte le restant du paysage.
Le commissaire se penche et donne violemment un coup de poing dans une taupinière.
Mais quelle mouche le pique ?
Le voila donc qui shoote de la manche ! Sang-Chaud pensa : Il se prend pour Thierry Henry maintenant ?
Le rejoignant il constate le paysage défloré de manière hideuse par la main de l’homme.
-Vois tu Sang-Chaud de mon temps les vaches regardaient passer les trains, maintenant elles vont contempler les éoliennes. Cela va faire tourner le lait c’est certain !
-Dommage que Brooks ne soit pas là pour me soutenir lui qui adule cinés et tableaux.
Et une grosse colère il pique, assaut bien dérisoire contre le temps qui passe…
Partant sur la piste de Margueritte je serai absent mais mon ami MAN se chargera de vous aider si besoin est.
Je dénicherai bien une connexion pour me régaler de vos réponses.
A bientôt !