...disjoints et pourtant si proches...
Du haut de tous ses pieds, il est une occasion
De rire et de chanter en la belle saison ;
Souvent évènement à support musical,
Mais il peut aussi être pictural, théâtral...
Puis, pour se rapporter à cette belle période
Où pour y assister l'on se met en exode,
En lui tranchant la tête vous aurez l'adjectif,
Otez un pied de plus, et le beau substantif
Que vous obtiendrez désigne un contenant
Qui, pour un tel voyage, peut s'avérer payant.
Retirez-y un pied
Et salissez les vôtres !
Oui, dansez, maintenant !
En mouvement, déviez
Sans bousculer les autres
Au rythme de ses temps !
...tandis que vous riez, niais et tournoyant
De vos danses l'anagramme appliqué à des balles
Fait périr vos semblables et déverse leurs sangs
D'une même couleur que les tranchées ravalent.
Mais le rire vous lave des fantômes de ces êtres
Et votre âme n'est plus sale à force de farandoles
Car tant que l'homme pense à ce qu'il va se mettre
Il pense moins à la vase qu'à ses bêtes gaudrioles.
Désolé si le poème est pas le plus joyeux du monde, mais voilà, c'est venu comme ça. Le logogriphe en lui-même est simple, je trouve.