Après les magnifiques spectrographies de SOS Ophtal Ypréaut, vous n’avez ce coup – ci qu’un seul tableau à deviner grâce aux indices "cachés" dans cette historiette:
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Cela fait belle lurette que les papes ne coincent plus la bulle dans cette cité. Depuis, on y danse, on y danse.
Il en reste un quand même: le célèbre Pape Pie Auch qui vient souvent s’encanailler discrètement dans la cité. Avec lui, dans certaines maisons, les bouchons de champagne sautent  allégrement car la Veuve Qui Clôt n’a pas encore fait parler d’elle.
La Maman du petit Pierrot habite une de ces demeures aux lumières tamisées. Elle y reçoit beaucoup de messieurs le soir. Heureusement de nombreuses cousines habitent là pour leur tenir compagnie. Pierrot qui les adore  les surnomme » les libellules. »
L’après- midi il est autorisé à  jouer dans le grand salon encore désert.
Vautré dans un grand sofa, il referme  un livre dont l’auteur vient de se voir décerner le prix Nobel. Fermant les yeux il rêve de forêts luxuriantes et frissonne à l’idée d’y croiser le tigre du Bengale.
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Pour se détendre un peu, il se met à jouer avec son bilboquet, mais patatras, la ficelle casse et la boule de buis vient terminer sa course contre le grand miroir du salon. Une, puis  2, puis  3 fissures  lézardent la glace et l’imposant trumeau s’écroule dans un fracas épouvantable.
Le bruit ameute Claude sa mère. Devant l’étendue de la catastrophe, à l’aide d’un pot de glu elle tente de reconstituer le miroir. Une fois recollés les fragments disjoints donnent un aspect étrange aux reflets qu’ils renvoient mais de toute façon, il est trop tard,  l’heure des visites va bientôt sonner, et le sémillant Pape Pie Auch  ne va pas tarder, accompagné de ses joyeux drilles.
Comme tous les soirs, un  Pierrot boudeur, gâteaux  en  main  est renvoyé dans son boudoir pour faire ses devoirs.
Petit à petit le salon se remplit et quand les « libellules » font leur apparition, elles se pavanent en gloussant devant le miroir, amusées par le kaléidoscope renvoyé par celui-ci.
Mais, intrigué,  un jeune homme aux doigts tachés de peinture  et parfumé à la térébenthine observe la scène d’un œil perçant.