On change de catégorie, mais la forme ne s’améliore pas.
Une époque, des noms, des titres, plusieurs réponses illustrées sont attendues.
Chafot, c’est un nom bien commun pour un homme si talentueux. Il en veut un peu à son père Louis qui très vite s’est fait la malle laissant sa mère s’occuper de lui. Sa mère qui avec son petit nez en trompette est à l’origine de sa passion. Farceuse, de ses partitions souvent la clé ota. Elle en rit encore.
De passage à Paris il fit la rencontre d’une belle parisienne au musée du Louvre. Tout deux se rencontrèrent admiratifs devant le tableau Le Christ en croix adoré par deux donateurs.
Depuis ils vivent une passion dévorante et aujourd’hui ses lèvres portent les stigmates de la fougue de sa Juliette.
Arrivé au studio d’enregistrement c’est la consternation. Il n’est pas question qu’on le laisse jouer de la trompette avec des lèvres abimées.
Quoi ! La censure pour un né Chafot ? S’emporte-t-il.
Passant outre, il s’empare de son instrument et entame un morceau. Hélas un petit bout de peau se détache et vient obstruer l’embouchure. Une légende est née écrira Bison Ravi.