Parfois, le désespoir conduit à la dépression, la dépression au suicide, ça relève de la psychiatrie, j'y suis passé et je t'assure que les décisions qu'on prend alors ne sont pas forcément "éclairées".
Ta photo n'étant qu'une photo, je te propose de jeter un oeil à Thich Quang Duc... On peut trouver une certaine beauté à son acte par sympathie avec la cause qu'il défend, ça n'empêche qu'à mon avis pour faire ça (je te conseille la vidéo : atroce, je n'ose même pas mettre le lien mais tu trouveras) il faut être allumé (sans jeu de mot) ou gravement sous influence. Je pense la même chose des types qui commettent des attentats-suicides, mais leur cause est pour le moins moins noble.
Tu verras sur la vidéo que c'est davantage un meurtre consenti qu'un suicide.
Peut-être qu'il est insensible à la douleur, j'ai un collègue comme ça, sa vie est un enfer : il ne sentira pas une carie, ni une fracture, ni une infection, il doit s'inspecter sous toutes les coutures tous les jours.
Si ça peut te rassurer, d'après ma femme, qui est médecin-urgentiste et accueille parfois de grands brûlés, le bonze n'a probablement pas souffert, l'embrasement est tel que ses terminaisons nerveuses sont quasi-instantanément brûlées et la moindre inspiration lui aura provoqué de telles lésions cardio-pulmonaires que sa mort aura été très rapide.
On devrait ouvrir un forum "Débat philosophique" 
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Quelqu'un qui ne tient plus à sa vie peut relever de la psychiatrie, comme il peut relever d'une sagesse telle que l'attache à son corps ne le concerne plus (ni la douleur). Les grands bouddhas de ce genre sont rares, mais il y en a.
