Enigme Poetes @ Prise2Tete

Gadjo · #1

Avec ces deux 2 immenses poètes contemporains nous allons passer des Fleurs aux Chants.
Le premier est célèbre, mais le deuxième l’est beaucoup moins. Il meurt complètement inconnu à 21 ans pendant le siège de Paris en 1870.
Les surréalistes fortement subjugués par sa prose le sortirent de l’oubli.
Voici le début d’un poème du premier nom à trouver :

Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d’été si doux :
Au détour d’un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d’exhalaisons

Une fois son nom découvert cherchons le nom du 2eme.

Vous trouverez facilement les lettres qui correspondent aux signes. Faites la substitution dans le texte suivant pour avoir un aperçu de sa prose .

J- s+is s/l-. L-s p*+x m- r*ng-nt. L-s p*+rc-/+x, q+/nd ils m-
r-g/rd-nt, v*miss-nt. L-s cr*ût-s -t l-s -sc/rr-s d- l/ lèpr-
*nt éc/illé m/ p-/+, c*+v-rt- d- p+s j/+nâtr-. J- n- c*nn/is
p/s l'-/+ d-s fl-+v-s, ni l/ r*sé- d-s n+/g-s. S+r m/ n+q+-,
c*mm- s+r +n f+mi-r, p*+ss- +n én*rm- ch/mpign*n, /+x
péd*nc+l-s *mb-llifèr-s. /ssis s+r +n m-+bl- inf*rm-, j- n'/i
p/s b*+gé m-s m-mbr-s d-p+is q+/tr- siècl-s. M-s pi-ds *nt
pris r/cin- d/ns l- s*l -t c*mp*s-nt, j+sq+'à m*n v-ntr-, +n-
s*rt- d- végét/ti*n viv/c-, r-mpli- d'ign*bl-s p/r/sit-s, q+i
n- dériv- p/s -nc*r- d- l/ pl/nt-, -t q+i n'-st pl+s d- l/
ch/ir.

Si vous n'avez pas de traitement de texte,, le nom complet suffira, je ne vais pas vous demander de retaper le texte

dhrm77 · #2

1. Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire
2. Les chants de Maldoror - chant IV, Isidore DUCASSE

MthS-MlndN · #3

Le premier est facile : le poème s'intitule "La Charogne", et il est dû à un poète qui s'appellerait Charles Baudelaire et issu d'un recueil dont le nom serait, d'après ce qu'on m'a dit, "Les Fleurs du Mal" (il devait s'intituler Lesbos à la base, bizarrement cela n'est pas passé).

L'autre extrait, décodé :

Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. Je ne connais pas l'eau des fleuves, ni la rosée des nuages. Sur ma nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. Assis sur un meuble informe, je n'ai pas bougé mes membres depuis quatre siècles. Mes pieds ont pris racine dans le sol et composent, jusqu'à mon ventre, une sorte de végétation vivace, remplie d'ignobles parasites, qui ne dérive pas encore de la plante, et qui n'est plus de la chair.

Ce ne serait pas Lautréamont dans ses Chants de Maldoror, ça, par hasard ?..

EDIT : j'ai vérifié : livre IV, chant 4. En effet, il eût été étonnant que je ne connasse point (oups, une coquille )

Arcounette · #4

Premier poète (mon préféré) : Charles Baudelaire, La Charogne, Les Fleurs du mal.
Deuxième poète : Isidore Ducasse, dit Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, chant 4, strophe 4.

nipon · #5

Le premier est Charles Baudelaire "Les fleurs du mal "
L'autre est Amont (Marcel) "Les chants de Maldoror "

emmaenne · #6

Charles Baudelaire

Isidore Ducasse Copmte de Lautréamont

Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. Je ne connais pas l’eau des fleuves, ni la rosée des nuages. Sur ma nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. Assis sur un meuble informe, je n’ai pas bougé mes membres depuis quatre siècles. Mes pieds ont pris racine dans le sol et composent, jusqu’à mon ventre, une sorte de végétation vivace, remplie d’ignobles parasites, qui ne dérive pas encore de la plante, et qui n’est plus de la chair.

Les chants de Maldoror

papiauche · #7

Et bien Baudelaire et ses Fleurs du Mal nous conduit à Isidore Ducasse comte de Lautréamont.
Et ses célèbres Chants de Maldoror

Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me
regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre
ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. Je ne connais
pas l'eau des fleuves, ni la rosée des nuages. Sur ma nuque,
comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux
pédoncules ombellifères. assis sur un meuble informe, je n'ai
pas bougé mes membres depuis quatre siècles. Mes pieds ont
pris racine dans le sol et composent, jusqu'à mon ventre, une
sorte de végétation vivace, remplie d'ignobles parasites, qui
ne dérive pas encore de la plante, et qui n'est plus de la
chair.

Thiéfaine en parle dans un de ses anciennes chansons, emmaenne a dû apprécier

kosmogol · #8

Le premier est évident : La Charogne de Charles Baudelaire, quant au second il n'est pas si méconnu que ça :
"Lautréamont les chants d' Maldoror
Tu n'aimes pas moi j'adore" chante Birkin.

HAMEL · #9

Isidore Lucien Ducasse, né le 4 avril 1846 à Montevideo (Uruguay) et mort le 24 novembre 1870 à Paris, plus connu par son pseudonyme de comte de Lautréamont .
Et bonnes vacances à Gadjo.
Le premier poète, c'était Baudelaire.

kosmogol · #10

nipon a écrit:
L'autre est Amont (Marcel)

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