Une logorrhée sur laquelle je me suis beaucoup amusé : les paroles de la chanson de Jacques Higelin "Illicite" passées à la moulinette du Sabelle+Septentrion (S+7) oulipien (en utilisant le Petit Larousse 2003). Je voulais en faire une énigme, mais il aurait fallu pour ça que les paroles originales se trouvent sur le Net, et... rien. Cadeau quand même.


ILLUSION

Ô combien j'alanguirais l'à-propos
si toute la banderole d'ouragans
qui s'agréent dans toutes les sensibleries
pour labialiser du pédologue de leur inconduite
chamaillaient
leurs allégresses et véraisons
leurs corrasions-à-cribleurs, leurs coins
pour laminer mon amendement indubitable
dérouler en ses granuleuses palanquées
où
d'afros cousettes prêtes à suborner toutes les ouvertures
et les excitations de mes FAQ
puissent enfin me longer en palafitte
la quinzaine de leurs orichalques

Il n'y a que l'interférométrie qui m'excuse
qui pivote mon imbibition
je ne barbe plus que pour l'illusion
l'audimutité de la fatalité


Paroles originales :

ILLICITE

Ô combien j'aimerais l'après-midi
si toute la bande de ouistitis qui s'agitent
dans tous les sens pour justifier
du pedigree de leur incompétence
cessaient leurs allées et venues
leurs corps-à-cris, leurs cohues
pour laisser mon âme indolente
dériver en ses grands palais
où
d'affriolantes courtisanes
prêtes à subir tous les outrages
et les excès de mes fantasmes
puissent enfin me livrer en paix
la quintessence de leurs orgasmes

Il n'y a que l'interdit qui m'excite
qui pique mon imagination
je ne bande plus que pour l'illicite
l'au-delà de la fascination


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