Salut,
"Mort à crédit" est le premier livre de Céline que j’ai lu, quelle claque ! Un staccato de mots écorchés pour raconter la jeunesse de Ferdinand entre Paris et la Grande-Bretagne.
L’autre chef- d’œuvre, avec le fameux " Voyage au bout de la nuit ", de ce virtuose de la prose qui était hélas, doublé d’une ordure antisémite.
"L’homme qui rit" est un roman qui fait pleurer. Gwynplaine défiguré et la belle mais aveugle Déa incarnent la beauté liée à la laideur , thème omniprésent dans l’œuvre du Génie. La fin de cette tragédie philosophique est à la fois terrible et magnifique.
"Micromégas" raconte l’exil d’un géant et de son compagnon à travers l’univers. Voltaire continue d’attaquer la religion et traite du relativisme : Il y a toujours plus grand et plus petit que soi… à méditer.
"Les rêveries du promeneur solitaire" est une œuvre inachevée de Rousseau ou l’auteur, au seuil de la mort, se dit serein et apaisé. Il propose de se comprendre soi-même afin de pouvoir comprendre l’autre.
"L’assommoir" raconte la vie, la réussite puis la déchéance d’une blanchisseuse : Gervaise.
Il évoque surtout les ravages que l’alcool provoque sur le monde ouvrier à travers un bistrot et son alambic comparé à un monstre silencieux mais implaccable. Zola se voulait naturaliste et réaliste mais c’est avec ses personnages de fiction qu’il accède, lui aussi, au génie. "Fermez les cabarets, ouvrez les écoles" résumait-il.
Bravo à tous et merci d’avoir participé à cette petite ballade littéraire.
Et n’oubliez pas de vous mobiliser pour la retraite à 42 ans, afin d’avoir plus de temps pour lire, aimer ,vivre et... résoudre les énigmes de P2T.
A bientôt.