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#1 - 21-11-2009 17:48:24
- emmaenne
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Manège XLLI
Je vous avais déjà proposé ceci il y a quelque temps mais comme elle faisait référence à certaines choses d'une autre de notre cher Hamel je l'avais retirée. Me voilà donc là à vous le représenter.
En cherchant de droite et de gauche j'ai découvert une autre allusion à nos amis.
Dans la littérature très ancienne comme le dit notre camarade Hamel: j'ai rencontré un poème qui est la dédicace pour un bateau mais pas celui de Brassens. Dans ce poème seul un des jumeaux est nommé mais les deux sont évoqués.
Je n'ai trouvé aucune version chantée même si Bizet et Orff peuvent vous mettre sur la piste.
Le nom français de son auteur.
En mettant le même nom dans le lien vous aurez le dit poème.
http://www.prise2tete.fr/upload/emmaenne-*.pdf
Dans le cadre de la quinzaine du beau langage, ne disez pas disez, disez dites. (Julos Beaucarne)
#2 - 21-11-2009 18:15:44
- Gadjo
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Manège XIL
dédicace pour un bateau de Catulle
L'esquif que vous voyez, passants, assure Qu'il excellait sur tout autre en allure, Qu'il n'existait aucun vaisseau flottant Dont la course il ne pût, fût-ce en volant, Devancer à la rame ou bien la voile. Et ni l'Adriatique inamicale Ni la Rhodes illustre et les îlots Des Cyclades ne vont nier ses mots, Ni Propontide affreux ni Pont sauvage Où naguère il ne fut que du boisage Car fréquemment du Cytore au sommet Sa frondaison loquacement sifflait. Vous connaissez, ô ceint de buis Cytore Et Amastris du Pont, fort bien encore Ce récit, dit l'esquif : depuis toujours Il se dressait, dit-il, sur vos pourtours Et de vos flots il imprégnait ses rames ; En ces mers-là, sur d'indomptables lames Son maître il a porté par tous les vents À gauche, à droite ou quand sur ses deux flancs Jupiter s'abattait d'une eau légère ; Onc on ne fit pour lui quelque prière Aux dieux des berges quand, depuis la mer La plus lointaine, il vint à ce lac clair. Ce temps n'est plus : il termine sa vie Maintenant dans le calme et se dédie À vous, Castor et jumeau de Castor.
Il vient de loin celui là
A la prochaine ?
#3 - 21-11-2009 18:52:11
- DOC91
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Manège XL
Il s'agit donc du poème IV de Catulle : "Rêverie devant une vieille barque"
"Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage"
#4 - 21-11-2009 19:09:16
- maïtou22
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manège cli
très vite .... une réponse plus sympa bientôt
Carmen de Bizet et Carmina Burana de Orff m'amènent aux "Carmina" de Catulle et plus particulièrement "La dédicace d'un canot" poème du Carmen IV
Dédicace d'un canot
L'esquif que vous voyez, passants, assure Qu'il excellait sur tout autre en allure, Qu'il n'existait aucun vaisseau flottant Dont la course il ne pût, fût-ce en volant, Devancer à la rame ou bien la voile. Et ni l'Adriatique inamicale Ni la Rhodes illustre et les îlots Des Cyclades ne vont nier ses mots, Ni Propontide affreux ni Pont sauvage Où naguère il ne fut que du boisage Car fréquemment du Cytore au sommet Sa frondaison loquacement sifflait. Vous connaissez, ô ceint de buis Cytore Et Amastris du Pont, fort bien encore Ce récit, dit l'esquif : depuis toujours Il se dressait, dit-il, sur vos pourtours Et de vos flots il imprégnait ses rames ; En ces mers-là, sur d'indomptables lames Son maître il a porté par tous les vents À gauche, à droite ou quand sur ses deux flancs Jupiter s'abattait d'une eau légère ; Onc on ne fit pour lui quelque prière Aux dieux des berges quand, depuis la mer La plus lointaine, il vint à ce lac clair. Ce temps n'est plus : il termine sa vie Maintenant dans le calme et se dédie À vous, Castor et jumeau de Castor.
"Le fait qu'aucun vœu n'ait jamais été fait pour le canot semble de prime abord obscur. Cela s'explique toutefois simplement : l'esquif a toujours fait des traversées heureuses et il ne s'est en conséquence jamais retrouvé dans une condition telle qu'il fallût implorer les dieux pour échapper à un naufrage certain. Les dieux des rivages sont les Dioscures, c'est-à-dire Castor et Pollux, protecteurs de la navigation auxquels le canot ne laisse désormais de se consacrer."
Super Belle trouvaille MAN ! Bravo ! Ce manège n'est vraiment pas près de s'arrêter
Partage du Plaisir... Plaisir du Partage ...
#5 - 21-11-2009 19:38:12
- kosmogol
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Manègge XLI
Catulle pour Dedicatio phaseli
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#6 - 21-11-2009 19:42:49
- dododo
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manège cli
catulle a écrit:Ce temps n'est plus : il termine sa vie Maintenant dans le calme et se dédie À vous, Castor & jumeau de Castor.
(Traduction Iulius)
#7 - 23-11-2009 18:12:36
- papiauche
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Manègge XLI
Furetons, furetons et grâce à Carmen, dégottons Catulle.
http://www.prise2tete.fr/upload/emmaenne-catulle.pdf
On n' a en effet que le Castor.
"Je ne lis jamais un livre dont je dois faire la critique. On se laisse tellement influencer." O. Wilde
#8 - 24-11-2009 16:04:00
- Golfc
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lanège xli
Né à Vérone vers 87 et mort vers 54 avant Jésus-Christ, Caius Valerius Catullus, dit « Catulle le Véronais », est contemporain de César et de Cicéron
Carmen IV :
Dédicace d'un canot
L'esquif que vous voyez, passants, assure Qu'il excellait sur tout autre en allure, Qu'il n'existait aucun vaisseau flottant Dont la course il ne pût, fût-ce en volant, Devancer à la rame ou bien la voile. Et ni l'Adriatique inamicale Ni la Rhodes illustre et les îlots Des Cyclades ne vont nier ses mots, Ni Propontide affreux ni Pont sauvage Où naguère il ne fut que du boisage Car fréquemment du Cytore au sommet Sa frondaison loquacement sifflait. Vous connaissez, ô ceint de buis Cytore Et Amastris du Pont, fort bien encore Ce récit, dit l'esquif : depuis toujours Il se dressait, dit-il, sur vos pourtours Et de vos flots il imprégnait ses rames ; En ces mers-là, sur d'indomptables lames Son maître il a porté par tous les vents À gauche, à droite ou quand sur ses deux flancs Jupiter s'abattait d'une eau légère ; Onc on ne fit pour lui quelque prière Aux dieux des berges quand, depuis la mer La plus lointaine, il vint à ce lac clair. Ce temps n'est plus : il termine sa vie Maintenant dans le calme et se dédie À vous, Castor et jumeau de Castor.
Traduction de Iulius
Très belle recherche, merci emmaenne
Le temps est sage, il révèle tout. (Θαλής)
#9 - 26-11-2009 18:14:44
- emmaenne
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Mange XLI
Bravo et merci aux participants
Dans le cadre de la quinzaine du beau langage, ne disez pas disez, disez dites. (Julos Beaucarne)
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