Pour ceux qui veulent se remémorer quelques bons moments cinéma de 2009 laissez-vous guider par ce superbe montage de Kees van Dijkhuisen
2009 a été une belle année de cinéma.
Mes préférés: Inglourious basterds ( Tarantino), Les noces rebelles ( Sam Mendes), Away we go ( Sam Mendes, bis), Etreintes brisées ( Pedro Almodovar) Un prophète ( Jacques Audiard), Le Ruban blanc ( Mikael Haneke), Benjamin Button (David Fincher), Welcome (Philippe Lioret), Non ma fille tu n'ras pas danser ( Christophe Honoré ), Good morning England ( Richard Curtis), et quelques comédies réussies : Very bad trip ( Todd Philipps), et OSS 117 Rio ne répond plus ( Michel Hazanavicius)
A vous !
-C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases !
Oh oui "very bad trip" quel tuerie ! ce film est super, par contre si je peux rajouter un truc c'est que pour moi le meilleur film c'est "Avatar" et pour ceux qui n'ont pas encore été je le recommande plus que chaudement surtout en 3D (fini les lunettes rouge et verte!) mais qu'es-ce qu'il est beau !!!
Hugues Dayez, entre autre, notre monsieur cinéma : (il te ressemble un peu kosmo)
.../... Or, passé le premier effet de surprise devant le gigantisme de l'entreprise, c'est l'ennui qui domine. Car les créatures générées en images de synthèse ne génèrent pas la moindre parcelle d'émotion. Et parce que le scénario de Cameron accumule les pires clichés dramatiques. L'histoire d'amour entre Jake et Neytiri fait penser à celle de John Smith et de Pocahontas, et le combat entre les colonisateurs humains et les pauvres Na'vis opprimés ressemble à un mauvais western opposant de méchants cow-boys et de bons indiens. Et sur le plan esthétique, Cameron n'invente pas grand-chose : ses Na'vis bleuâtres avec des oreilles en pointe semblent sortis d'une vieille BD de Mézières ou de Bilal, et les bestioles qui peuplent Pandora auraient presque pu figurer dans "Jurassic Park". Enfin, l'épouvantable musique de James Horner, solennelle à souhait, achève de rendre cet "Avatar" bien indigeste... Epuisé à la sortie de la projection, on ne peut s'empêcher de penser : "tout ça pour ça !"
Si j'étais payée à chaque connerie que je dis, je serais milliardaire.
très franchement, moi non plus je ne suis pas attiré par la SF; j'ai surtout regardé l'impressionnant travail de 3D; évidement, le sénarion est transparent:quand à la fin triste, il fait trop contraste avec le reste
En ayant vu la bande annonce, je peux déjà dire que je retrouve l'idée d'une excellente Bande dessinée dans ce film. La série Sillage, de Morvan et Buchet, avec l'héroïne qui s'appelle Nävis.
Nävis? Vous avez déjà entendu cela quelque part non? Dans ce film non?
Et d'autres liens avec d'autres BD existent. Il fait comme les Shadoks, Cameron, il pompe, il pompe. Il avait déjà fait le coup avec son film Titanic.
Un peu en retard, mais voilà : Télérama nous offre une critique d'Avatar tout simplement splendide. Avatar, il y a le pour et le contre, je vous passe la critique "pour" qui dit (trop longuement à mon goût) "c'est vachement bien, il y a du néo-écolo-post-Jungien là-dedans", ben oui, c'est Télérama, et à Télérama on se masturbe l'intellect jusqu'à en décharger la substantifique moelle entre les hémisphères cérébraux écartés du lecteur, mais je m'égare, voici le texte intégral de la critique "contre" :
Entre 7 et 9 ans, James Cameron était une petite fille : il dessinait des chevaux bleus à six pattes, des arbres à nouilles phosphorescents, des Pocahontas à museau. Ses parents, sans le contrarier, lui disaient : « Tu as beaucoup de goût, Jane » (on suppose qu'il se faisait appeler ainsi). Plus tard, entre eux, ils ajoutaient, navrés : « Beaucoup, mais mauvais. » Quelques décennies plus tard, James Cameron a décidé d'exhumer le Polly Pocket en lui. Son calcul est simple : puisque Titanic avait piqué l'argent des fillettes (une grande histoire d'amour) comme des garçonnets (une maquette géante dans une baignoire glacée), rebelote. Pour ces dames, la faune et la flore multicolores, pour ces messieurs, des scènes de baston à rallonge - et tant pis si les deux se marient moyen. Sachant qu'Avatar est censé réinventer le cinéma, il fallait, aussi, lui donner un semblant de fond, un vague sous-texte : au coeur de cette interminable transposition westernienne (Les Cheyennes au fin fond de l'espace), la morale pro-Indiens prendra la forme d'un gros gloubiboulga écolo et d'une exaltation panthéiste crypto-miyazakienne. Les deux sont d'un tel simplisme, d'une telle bêtise qu'on ne craint de vexer aucun croyant (écolo ou panthéiste) en recommandant la fuite ou le fou rire.
Du grand art.
Sinon, pour en revenir au film de 2009, ma palme va incontestablement à Inglorious Basterdz, meilleur que tous les autres Tarantino réunis.
Podcasts Modern Zeuhl : http://radio-r2r.fr/?p=298
Un peu en retard, mais voilà : Télérama nous offre une critique d'Avatar tout simplement splendide. Avatar, il y a le pour et le contre, je vous passe la critique "pour" qui dit (trop longuement à mon goût) "c'est vachement bien, il y a du néo-écolo-post-Jungien là-dedans", ben oui, c'est Télérama, et à Télérama on se masturbe l'intellect jusqu'à en décharger la substantifique moelle entre les hémisphères cérébraux écartés du lecteur, mais je m'égare, voici le texte intégral de la critique "contre" :
Entre 7 et 9 ans, James Cameron était une petite fille : il dessinait des chevaux bleus à six pattes, des arbres à nouilles phosphorescents, des Pocahontas à museau. Ses parents, sans le contrarier, lui disaient : « Tu as beaucoup de goût, Jane » (on suppose qu'il se faisait appeler ainsi). Plus tard, entre eux, ils ajoutaient, navrés : « Beaucoup, mais mauvais. » Quelques décennies plus tard, James Cameron a décidé d'exhumer le Polly Pocket en lui. Son calcul est simple : puisque Titanic avait piqué l'argent des fillettes (une grande histoire d'amour) comme des garçonnets (une maquette géante dans une baignoire glacée), rebelote. Pour ces dames, la faune et la flore multicolores, pour ces messieurs, des scènes de baston à rallonge - et tant pis si les deux se marient moyen. Sachant qu'Avatar est censé réinventer le cinéma, il fallait, aussi, lui donner un semblant de fond, un vague sous-texte : au coeur de cette interminable transposition westernienne (Les Cheyennes au fin fond de l'espace), la morale pro-Indiens prendra la forme d'un gros gloubiboulga écolo et d'une exaltation panthéiste crypto-miyazakienne. Les deux sont d'un tel simplisme, d'une telle bêtise qu'on ne craint de vexer aucun croyant (écolo ou panthéiste) en recommandant la fuite ou le fou rire.
Du grand art.
Sinon, pour en revenir au film de 2009, ma palme va incontestablement à Inglorious Basterdz, meilleur que tous les autres Tarantino réunis.
j'adère Par contre, sachez que j.cameron a passé des années à inventer la faune et la flore de pandora; et avec la 3D, c'est ce travail qui fait que les spectateurs s'en f...ichent du scénario
Impressions mitigées, le scénar et le message pseudo-écolo délivré par le film sont un poil légers. Les effets spéciaux sont tout de même extraordinaires et la dernière scène du film ( quand je dis dernière scène, ça dure quand même plus d'une demi-heure) qui est une scène de guerre ultra-classique avec tous les codes du genre mais à la sauce Cameron, est absolument prodigieuse et vaut à elle seule le déplacement. De toute façon allez-y pour vous faire une idée, le spectacle est grandiose.
-C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases !
Voilà, Jean a parfaitement résumé mon point de vue sur ce film. c'est vrai que le scénario n'est pas ultra innovant mais on passe tout de même un bon moment (ce qui est quand même le principal). Et pour ceux qui voudrait "se masturber l'intellect jusqu'à en décharger la substantifique moelle" comme dit Mathias, ce ne sont pas les films chiants qui manquent...
Et pour ceux qui voudrait "se masturber l'intellect jusqu'à en décharger la substantifique moelle" comme dit Mathias, ce ne sont pas les films chiants qui manquent...
Tant qu'à faire, il vaut mieux pour cela viser des films à tiroirs, du David Lynch ou du Gus Van Sant par exemple (d'ailleurs, je suis fan du second et je conspue le premier, mais chacun son truc )
Podcasts Modern Zeuhl : http://radio-r2r.fr/?p=298