Montrons d'abord que g est bijective :
injective
Soient x,y tels que g(x)=g(y)
En composant par g, on a alors gog(x)=gog(y), cad -x=-y, donc x=y
bijective
Soit y dans R. On veut trouver x tel que y=g(x)
Prenons x=-g(y)
Alors -x=g(y), donc g(y)=gog(x)
Par l'injectivité, on a y=g(x)
g étant bijective, on peut définir sa réciproque g−1
On compose par g−1
g−1ogog(x)=g−1(−x)
donc g−1(−x)=g(x)
En appliquant la relation de l'énoncé à g−1(x) :
gogog−1(x)=−g−1(x)
donc g(x)=−g−1(x)
On en déduit que g−1 est impaire, donc g−1(0)=0, et avec les relations précédentes, g(0)=0
g(0)=0
(et accessoirement g est impaire en plus d'être bijective)
Ca m'a rappelé les colles en prépa 