Oui, c'est vrai je ne suis pas revenu sur tous les commentaires, je faisais juste une petite remarque.
Notament, j'avais constaté que, contrairement à l'intuition, le régime roue libre ne faisait pas du tout accélérer sur les pentes douces, comme on peut voir sur autoroute, probablement à cause de la résistance du vent. De ce fait, la performance "égale" à rechercher était simplement de maintenir la vitesse constante. (C'est sûrement différent sur une route très pentue, avec une vitesse initiale modérée.)
De même, Clydevil attirait mon attention sur le fait que "l'aide de la cinétique des roues" ne faisait que compenser partiellement l'augmentation du frein moteur dû à cette même cinétique ! Si les roues, dont l'aide est dûe à la vitesse, se mettaient à aider plus que le frein moteur (pourtant lui aussi corrélé à la vitesse), alors c'était comme si on pouvait s'envoler en se tirant par les cheveux...
Je tire alors le même constat que lui : la vitesse créé du frein moteur et en même temps de l'aide dûe à l'entraînement des roues, mais nécessairement insuffisante pour compenser ce premier (sinon paradoxe).
Sa conclusion était que le maintien de l'embrayage se traduisait forcément par le maintien d'une force de ralentissement, positive, qui n'existe pas au point mort ; donc que le point mort était plus économique.
Ce à quoi je répond que le point mort se traduit par une source de consommation (le maintien du ralenti moteur), qui n'existe pas telle quelle à l'embrayage puisqu'elle est remplacée par cette "résistance" du moteur qui est compensée, partiellement certes mais un peu quand même, par la cinétique des roues.
Donc le déséquilibre entre les 2 protocoles tient dans la présence d'une force de résistance, sous une forme différente dans les 2 cas mais belle et bien présente dans les 2 cas ! Cette différence de forme se traduisant par une différence de consommation qui n'évolue pas de la même manière certes, mais qui mérite quand même d'être mise en balance (d'où les deux courbes CQFD).
Ouf !