EDIT : indices ajoutés pour le troisième code.

EDIT 2 : vous pouvez demander de l'aide par MP (notamment sur le troisième code qui a vraiment l'air de vous perturber), je vous répondrai avec plaisir.

Je ne comprends plus grand-chose à cette affaire. Fumant clope sur clope, je ressasse tous les éléments à ma disposition, me demande quel rôle a joué le notaire, qui était le véritable bénéficiaire de tout cela. Camille a reçu 50 000 euros de son père et tous deux tiennent à ce que cela ne s'ébruite pas ; hélas Louis semble être au courant. Cela aurait donc été "logique" de sa part de truquer un héritage ; mais pourquoi Camille aurait-elle fait de même ? J'aurais du mal à voir une once de culpabilité en elle... d'autant plus, force est de le reconnaître, que j'en pince pour elle. Le froid et inflexible Malandrin se casse la gueule et laisse doucement place à Mathias, l'être humain sexué et émotif - ce que je n'aime pas trop. Pas pendant le boulot.

Il y a quelqu'un qui se fait trop discret dans cette affaire : c'est Caroline. De par sa situation de benjamine dans la famille Chiame-Sepre, elle doit passer relativement inaperçue depuis son plus jeune âge. Cela pourrait être une raison suffisante pour truquer doublement un testament et essayer d'attirer des ennuis sur les deux chers frangins ?.. Quelque chose doit forcément m'échapper. Il doit y avoir quelque chose de très solide derrière l'apparente "vulgarité" du procédé.

Je finis ma 14ième cigarette de la journée (un peu trop, vu qu'il n'est que 11 heures) et file chez Caroline. Elle m'accueille avec le visage le plus glacé que l'on puisse imaginer. Camille a dû aspirer toute la beauté disponible dans les gènes de ses parents et la garder pour elle seule. Il faut que j'évite ce genre de pensées. Manuel de la flicaille, page 3 : ne jamais tomber amoureux d'une suspecte. Caroline me laisse la permission de fouiller où bon me plaîra, ce qui me surprend. Presque trop gentille pour ne rien avoir à se reprocher.

Dans sa boîte aux lettres électronique, je tombe sur deux mails qui retiennent particulièrement mon attention. Ils ont été échangés par Vittorio et sa fille Camille ; que font-ils donc sur l'ordinateur de Caroline ? Je les ouvre.

De : VCS
A : Camille
Le : 12/05/2008, 14:38:46
Sujet : Dvorak est anglais maintenant ?


Idk qoudlk kaqghdoq q pqlido kq iqoogdode
Ld pd hgm q rdomsllde

Vittorio

PS : désolé si c'est illisible, un problème de clavier.

   

De : Camille
A : VCS
Le : 12/05/2008, 17:34:01
Sujet : RE:Dvorak


Fvfflsqz sjt kx xclrkqo. Xv no vvwj pkv xcdmoqo.

Camille

PS : Que la Vie règne envers et contre tout.

   

Tout cela sent fort le piratage informatique, ou le vol pur et simple, je n'en sais rien. En tout cas, je commence à me demander si Caroline n'aurait pas un petit quelque chose contre le reste de sa famille... Pour m'en assurer, je fouille les mails qu'elle a échangé avec son frère Louis. J'en trouve un qui me semble pas mal :

De : Caroline CS
A : Louis_265
Le : 24/04/2008, 16:16:51
Sujet : Héritage

Voilà le compositeur et les oeuvres que je souhaitais te conseiller la dernière fois :

Antonin Dvorak
    Les Cloches de Zlonice
    Symphonie du Nouveau Monde

Amicalement,

Caro

□ □ □ : NGONDHNVYFZKLAJETEUVHUUUSHZSNOFEONAEXPZGH
KTFFVFVLXHVVKVCKHSVNALXDZUBZ

Spoiler : Indice 1 Le code n'est pas inscrit noir sur blanc. Demandez à votre souris ce qu'elle en pense.

Spoiler : Indice 2 La méthode de cryptage employée vous est donnée sous sa forme "illustrée".

Voilà qui m'avance grandement. Je rentre chez moi, m'allume une chamelle, et m'attaque aux codes, vite déchiffrés à force de pratique. La piste de Caroline n'était pas forcément mauvaise, semblerait-il. Je repasse chez Camille, puis chez Louis ; je les préviens qu'une enquête a cours dans laquelle ils sont naturellement suspects, et que toute rétention d'informations sera très mal vue. Outre leurs promesses qu'ils n'y sont pour rien, ils me confirment que Caroline ne peut pas les supporter, ni lui ni elle. Louis me dit également qu'elle est déjà entrée en conflit plusieurs fois avec leur père mais, mal vu ou pas, refuse d'entrer dans les détails.

Je leur apprends à tous deux que leur père a été assassiné. La réaction de Camille me brise le coeur ; je me dis immédiatement que j'aurais dû me taire. Je suis de plus en plus tenté de l'innocenter aussi vite que possible. Celle de Louis m'amuse presque : il se met à trembler et à pousser de grands "Quoi ?! C'est impossible ! Mais qui ?.." "L'enquête suit son cours, monsieur" me vois-je obligé de répondre. "Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant, à part que je vais être obligé de fouiller votre pièce secrète." Il blémit.


A SUIVRE...