C'est surtout la fonte des glaciers terrestres qui va provoquer la hausse du niveau de la mer, pour le pôle Nord ce  sont en particulier les glaces du Groenland qui vont y contribuer.

Celle des glaces du pôle Sud est plus inquiétante, mais les scientifiques craignent celle des glaciers Himalayens.

L'augmentation du niveau moyen des mers est directement liée à :

- la fonte des glaciers terrestres du Groenland (une superficie de 3 fois celle de la France recouverte par les glaces à 95%) et de l’antarctique . Contribution estimée 1-4mm/an. Potentiel total 70m

- L'expansion thermique des océans serait du même ordre que celle du recul des glaciers.

- Indirectement, la fonte de la banquise contribue au réchauffement thermique car la quantité d’énergie solaire réfléchie (albédo) par l'eau de mer est très inférieure à celle qui serait réfléchie par la banquise.

- Indirectement également, l'augmentation de la température des océans ainsi que le recul du permafrost libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre (1 CH4 =23 CO2).

Irmo : c'est ce que voulait dire frank quand il parlait de "l’expansion thermique des océans" .

Pour ma part, et peut-être que ça peut servir à d'autres, ce problème m'a longtemps titillé. Jusqu'à ce que je lise un article sur le "paradoxe de l'eau" qui a un comportement très particulier entre 0 et 4°C puisque dans cet intervalle son volume diminue quand sa température augmente. Ensuite tout redevient normal. Quand on intègre ça, le problème du glaçon qui fond devient compatible avec la disparition des îles les plus basses

Laboratoire de Sciences de la Terre, ENS-Lyon a écrit:

Depuis un siècle, le niveau moyen des mers est monté d'une quinzaine de centimètres. Pendant la même période, la température moyenne de la Terre a augmenté de 0,6°C. Le coefficient de dilatation thermique de l'eau est de 2,6 x 10^(-4) °C-¹. La tranche d'eau des océan est divisée par la thermocline, qui sépare les eaux profondes, froides, des eaux superficielles en équilibre avec la température de l'atmosphère. Cette thermocline se situe en moyenne vers 1 000 m de profondeur.

Si le 1er km de la mer (10^5 cm) voit sa température monter de 0,6°C, cela entraîne une dilatation de : 10^5 x 2,6 x 10^(-4) x 0,6 = 15,6 cm. On voit donc que l'ordre de grandeur de la dilatation thermique correspond à peu près à la dilatation observée, ce qui permet de dire que pour l'instant la fonte des glaciers n'a eu qu'un rôle minoritaire.

Et pour un calcul ultra précis, cela devient vraiment coton car il faut prendre en compte la salinité et la pression la formule ici. Ici on admet une température moyenne de thermocline donc la précision du coefficient n'a guère d'importance. Dans la réalité le profil bathythermique est bien plus complexe, les sous-mariniers en savent quelque chose mais c'est une autre histoire.