Aux échecs, parmi les nombreux coups possibles à tout instant d'une partie, on sait de façon assez précise les noter. Jouer au hasard consiste la plupart du temps à mal jouer. Donc l'ordi optimisé (1) battra presque toujours l'ordi simpliste (2) aux échecs. Avec environ 20 coups possibles à un instant et des parties de 40 coups, on peut approximer que l'ordi 1 gagnera une fois toutes les 20^40 parties ! Et disons 20^38 pour les nulles.
Pour les dames la situation doit être similaire. Je ne crois pas que résolu implique que celui qui commence (ou l'autre) soit sûr de gagner. Donc, de la même manière, l'ordi 2 pourrait gagner toutes les 8^35 (moins de coups possibles et je crois parties plus courtes) et faire nulle toutes les 8^32.
Pour le poker, l'ordi 2 a bien plus de chance de gagner. Environ 1 chance sur 20 (2^4), du fait qu'il a en moyenne 1 chance sur 2 de gagner mais qu'il va aléatoirement renoncer. Ces chances réduiront si l'ordi 1 connaît ou sait déduire le comportement de l'ordi 2.
En conclusion, l'ordi 1 va cumuler les victoires, laissant l'ordi 2 gagner parfois au poker mais presque jamais aux dames et encore moins aux échecs...
A

Ce qui me gêne, c'est "la vitesse de la lumière".

Comment faut-il le comprendre vis-à-vis de celui qui "regarde" les scores ?
Que signifie dans ce contexte relativiste l'expression "évolution des scores" ?

Je n'ai visiblement pas su poser le problème de manière intéressante. Je reproposerai le coeur du problème sous une autre forme plus tard..

Juste pour info par rapport aux "jeux" :
- les échecs sont non résolus donc un joueur qui joue au hasard a une probabilité non nulle de gagner
- la résolution des dames donne le nul : jouer au hasard mène donc au mieux à ce résultat.
- le poker est résolu "statistiquement" donc même si l'on connait l'existence d'un meilleur coup il n'assure pas la victoire sur une partie.